Réflexions autour du virage missionnaire. Premier de la série.
Si la réalité du baptême est familière à l’univers chrétien, reconnaissons qu’elle est complexe. Pensons à saint Paul qui souvent en parle dans ses lettres.
Il n’est pas sans le faire en utilisant un vocabulaire qui étonne. Il en parle comme d’une plongée dans la mort et la résurrection du Christ. Tout de même pas banal.
Ignorez-vous que nous tous, baptisés en Jésus Christ, c’est dans sa mort que nous avons été baptisés? Par le baptême, en sa mort, nous avons donc été ensevelis avec lui, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts pour la gloire du Père, nous menions aussi une vie nouvelle.
(Rm 6,3-4)
Mais de quoi s’agit-il? Qu’elle est entre autres cette vie nouvelle à laquelle nous sommes appelés?
Le baptême nous fait enfant de Dieu nous apprend le catéchisme. Le Père nous reconnaît alors comme ses enfants bien-aimés.
Mais c’est bien autre chose qu’un titre, qu’un diplôme ou qu’une inscription dans le grand registre d’une paroisse.
Quelque chose de plus s’offre à nous. Sous cette vie nouvelle se cache un devenir.
Le Pape François s’en ouvre dans son livre : La joie de l’évangile.
On y apprend que : Baptisés, nous sommes appelés à devenir disciples-missionnaires.
À suivre...