Un simple mot, une simple parole

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L’appel à la lumière par le don de l’Esprit

Huitième de la série.

C’est l’Esprit qui donne la prière du cœur. Des paroles reçues de Dieu peuvent alimenter notre prière, notre vie spirituelle et notre vie entière. À toi de découvrir ce qu’Il te réserve.

Cette série sur le thème de la prière s’inspire tout particulièrement de l’excellent ouvrage intitulé « La prière retrouvée » que nous vous recommandons grandement.

La prière retrouvée par Pierre Guilbert, 1981, Foi vivante – Vie spirituelle, Nouvelle cité, Distribution Cerf, 1981, 180 p.

Nous avons eu la chance de nous procurer cet ouvrage en faisant une recherche sur le Net. Notre copie est usagée, car l’ouvrage semble vraisemblablement épuisé.

Être avec

N. B. Afin de saisir le contexte de ce huitième article de la série, nous vous conseillons de lire les articles précédents.


Cette Présence, retrouvée au fond de toi peut suffire à remplir une longue prière, un long temps de prière. (p. 107)

Dieu est là pour toi, avec toi, en toi. Demeurer avec lui.

La Présence de Dieu n’a pas besoin de mots pour nous envahir.

L’Esprit de Dieu n’est pas bavard. (p. 107)

Souvent, je priais sur une phrase qui m’avait touché, voire sur un simple mot. (p. 108)

Les fruits de la prière viennent en leur temps

Quoiqu’on fasse, il ne nous appartient pas de hâter les fruits de la prière.

Flamme de Andres F Uran (unsplash.com)Si tu vis de cette Présence au fond de toi, il n’est pas possible qu’il ne se passe rien. Le moment viendra, hors de toute prévision, quand tu t’y attendras le moins. (p. 108)

Une phrase, un mot, éclate parfois dans ta vie comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. (p. 109)

Des paroles reçues de Dieu peuvent alimenter notre prière, notre vie spirituelle et notre vie entière.

Simplement, au fond de ton cœur, en même temps que tu répètes les mots, monte un humble désir, l’appel à la lumière. (p. 109)

Le nom du Seigneur

En effet, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. (Rm 10,13)

À l’occasion d’une retraite, avant de se coucher, Pierre Guilbert avait demandé au Seigneur « qu’il l’invite cette nuit afin qu’il ait un peu de temps pour Lui ».

Et voilà qu’il s’endort, sans la moindre préoccupation et sans régler son cadran.

Toujours est-il qu’à une heure du matin, cette nuit-là, me voici réveillé, frais, dispos, en pleine conscience. L’appel était clair. Je m’y rends, avec cette joie intime d’avoir été exaucé, d’être invité. (p. 112-113)

Pierre avait désiré que l’Esprit le conduise dans la vérité du Seigneur et qu’il l’introduise au mystère de la passion de Jésus.

Et voici que monte à son cœur le Nom du Seigneur Jésus.

Ce nom, combien de fois répété par le passé, revenait sans cesse, retenait son attention et le remplissait comme jamais auparavant.

« Jésus – Jésus – Jésus »

Ce Nom habitait mon cœur, mon esprit, mon être. C’est lui qui se saisissait de moi, prenait possession, m’investissait tout entier. (p. 113)

Pendant plus de deux heures, j’ai redit en moi-même le Nom de Jésus. Rien d’autre. […] Le nom de Jésus m’était donné par l’Esprit, comme une nourriture spirituelle, source en moi de vie et de joie. (p. 113)

La tradition orientale de la « Prière de Jésus »

Il existe dans la répétition du Nom de Jésus une longue et sérieuse tradition orientale.

La répétition inlassable du Nom de Jésus y est généralement associée à la signification même de son Nom : « Le Seigneur sauve ». Elle est acte de foi, sans cesse épanoui en prière. (p. 115)

Les Récits d’un Pèlerin russe raconte l’histoire vécue d’une personne qui cherchait à « prier sans cesse » (Lc 8,11) selon l’invitation de l’Évangile.

C’est toute la vie du pèlerin qui avait été transformée par la répétition d’une prière tirée de l’Évangile : « Seigneur Jésus, aie pitié de moi ». Une prière qui avait rempli son cœur.

C’est l’Esprit qui donne la prière du cœur.

À toi de découvrir ce qu’Il te réserve.


À suivre…

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