La petite voie avec Thérèse de Lisieux est un ouvrage petit en format, mais grand en sagesse et en contenu, qui saura accompagner toute personne en quête d’un plus grand amour et d’une vie en abondance, et ce, sur les pas de Thérèse, la grande amoureuse.
Jacques Gauthier, La petite voie avec Thérèse de Lisieux, Novalis-Artèges, Montréal-Paris 2018, 130 p.
L’auteur a été professeur de théologie à l’université Saint-Paul d’Ottawa. Essayiste et conférencier, il a publié soixante-quinze ouvrages, dont une quarantaine en spiritualité.
À partir de l’endos et de la préface de l’ouvrage
L’itinéraire spirituel de Thérèse de Lisieux nous rappelle que nous sommes tous appelés à la sainteté.
Thérèse nous y invite à sa manière, en nous proposant sa « petite voie » de sainteté.
Enfant chérie du monde et de l’Église, elle avait dit peu de temps avant sa mort : « Vous verrez, tout le monde m’aimera. »
Depuis, elle passe son ciel à faire du bien sur la terre.
Quel est le secret de cette jeune Normande, inconnue de son vivant, morte de tuberculose au carmel de Lisieux à l’âge de 24 ans, le 30 septembre 1897?
Elle a laissé que des écrits éparts rassemblés dans un livre, Histoire d’une âme, sans cesse réédité, vendu à des millions d’exemplaires, traduit en plus de soixante langues!
À une époque janséniste où Dieu était plus craint qu’aimé, elle a révélé le visage d’un Dieu qui n’est que miséricorde.
Une de ses compagnes, sœur Saint-Vincent-de-Paul, avait déclaré : « Je me demande vraiment ce que notre Mère pourra en dire après sa mort. Elle sera bien embarrassée, car cette petite sœur, tout aimable qu’elle est, n’a pour sûr rien fait qui vaille la peine d’être raconté ».
Ce n’est qu’après coup que le monde découvrira la grandeur de son âme.
Son secret? Vivre d’amour. Elle a voulu que sa vie soit un long acte d’amour ininterrompu.
Elle propose de rechercher la sainteté, non pas dans les grandes actions, mais dans les actes du quotidien même les plus insignifiants, à condition de les accomplir pour l’amour de Dieu.
Malgré les apparences à première vue, il s’agit d’une voie exigeante.
Thérèse saura inspirer des personnes aussi différentes que Bergson, Bernanos, Piaf, Guitton, Élisabeth de la Trinité, Maximilien Kolbe, Édith Stein, Marthe Robin, Mère Teresa et bien d’autres.
Son âme embrasée d’amour attire vers le Christ.
Thérèse a été canonisée à Rome le 17 mai 1925 devant 500,000 fidèles.
Elle est déclarée patronne des missions en 1927, alors qu’elle n’a jamais quitté son cloître.
Elle sera nommée patronne secondaire de la France en 1944, avec Jeanne d’Arc.
Alors qu’elle fut sans diplôme ni compétence particulière, Jean-Paul II la déclare docteur de l’Église en octobre 1997 par la nouveauté et l’universalité de sa petite voie d’enfance.
Son langage est imagé, son style est simple, sans être simpliste. Ses textes plus intuitifs que didactiques.
Sa vie est son message.
Structure de l’ouvrage
Avec un art consommé de la synthèse et une plume alerte, Jacques Gauthier propose un aperçu saisissant de la voie de sainteté tracée par cette sainte moderne, et ce, en quarante sections qui comptent chacune 4 parties : réflexion, actualisation, citation et prière.
Voici, à titre d’exemple, quelques lignes tirées des pages 92-95 de l’ouvrage :
La sainteté pour tous
Thérèse de Lisieux a démocratisé la sainteté par sa petite voie de confiance, accessible à tous. Être saint, pour elle, c’est s’ouvrir aux flots de tendresse qui sont contenus en Dieu, s’abandonner à sa miséricorde infinie, consentir à se laisser consumer par cet amour purifiant et transformant dans les petits rien de la vie ordinaire. (…)
Dans ma vie
La petite voie de Thérèse est faite spécialement pour ceux et celles qui comprennent de l’intérieur que l’acceptation de leur misère attire la miséricorde divine. Elle se distingue de celle des grands saints par l’utilisation des moyens ordinaires et des vertus de l’enfance spirituelle : simplicité, humilité, abandon, droiture, audace et joie de pouvoir consoler Jésus par un amour désintéressé. (…)
Citation
« Moi, je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m’élever jusqu’à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j’ai recherché dans les livres saints l’indication de l’ascenseur, objet de mon désir, et j’ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Éternelle : Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi. »
Prière
Je viens à toi, Seigneur, avec toute mon incapacité à aimer et à prier. Sois mon amour et ma prière.