Bible
Les cieux s’ouvrirent …
Le folklore qui entoure la fête de Noël n’est pas sans charme. De même les célébrations liturgiques où l’on chante « l’heure solennelle » et « le divin enfant » tout en évoquant le son des « musettes qui résonnent ». Étrangement la fête de la naissance se termine de manière abrupte avec le récit du baptême de Jésus, trente ans plus tard. Si la magie n’est plus là, les questions demeurent.
Un exercice de mémoire
Cette réflexion accompagne et présente la liturgie de la parole proposée pendant le Carême de l’année C. Parce qu’il y en a deux autres, le A et le B tout simplement parce que la liturgie des dimanches propose des pages d’Évangile réparties sur trois ans. Durant une année, la parole est alors laissée à Matthieu (année A), à Marc (année B) puis à Luc (année C). Quant à Jean on le retrouve lors des grandes fêtes. Des pages tirées du Premier Testament et entre autres, des Lettres de Paul complètent le tout. Cette année, Luc est au programme. Voilà pour la technique. Le présent article offre pour sa part un fil conducteur pour en faciliter la lecture.
La belle histoire des mages
Pour plusieurs, le récit de Matthieu tient du folklore et pourtant il porte en son cœur une grande leçon qui aura traversé le temps. C’est bien ce que suggère un commentaire du pasteur Pierre-Yves Brant publié dans Les essentiels du magazine La vie. Cette réflexion s’en inspire.
L’évangélisation, une affaire d’équipe
Plutôt qu’une course en solitaire, Paul avait à l’esprit l’image d’une course de relais : une équipe d’apôtres qui se soutiennent, s’encouragent et se sentent co-responsables de la mission évangélisatrice de l’Église.
Foi et charité se donnent la main
Pour l’apôtre Paul, foi et charité se donnent la main. L’apôtre nous rappelle que la vie chrétienne, bien que source de grande joie, n’est pas chose facile car tel n’est pas l’apprentissage d’une vie donnée.
Identité et mission
Ce qui caractérise le profil de tout vainqueur, quel que soit son champ d’activité, est qu’il sait choisir dans la ligne de ce qu’il est et désire profondément. Cette sagesse lui permet de se concentrer sur son rêve le plus cher. L’apôtre Paul était précisément un homme de vision, ne s’écartant ni à gauche ni à droite de ce qui lui tenait le plus à cœur.
L’apôtre Paul, athlète de Jésus Christ
Certes, la rencontre toute gratuite du Ressuscité sur le chemin de Damas a été un moment décisif dans la vie de Paul. Seulement, cet événement capital demandait à être cultivé et entretenu, car rien n’est automatique dans la vie de foi. À l’instar d’un athlète, l’apôtre Paul savait mettre en pratique quelques incontournables afin de garder allumé le feu qui l’habitait. Quels sont-ils?
De Saul à Paul
Sur le chemin de Damas, Paul est renversé quand il découvre qu’il a été aimé gratuitement au point tel que quelqu’un ait donné sa vie pour lui. Cette révélation désarmera le persécuteur qu’il était. De plus, réfléchissant à son ancienne vie de pharisien zélé, Paul constate que la loi, à elle seule, est incapable de changer le cœur des hommes. Le nouveau sens à la vie de Paul sera de vivre en communion avec le Ressuscité, le « Juste par excellence ».
Se nourrir du regard bienfaisant de Dieu
L’Évangile nous apporte un message libérateur : nous n’avons aucunement besoin de masque face à Dieu, car il nous connaît déjà, il nous comprend et nous accepte. L’amour de Dieu est bienveillant et créateur. Si Dieu voit et sait toutes choses, c’est toujours à la lumière de son amour infini, car Dieu est Amour (1 Jn 4,8).