À l’instar de l’apôtre Paul, la vocation n’est pas un appel reçu une fois pour toutes, mais un dynamisme qui se déploie tout au long d’une vie.
Voici quelques notes sur la personnalité de ce grand missionnaire : le pharisien d’abord, ensuite l’apôtre de Jésus Christ. Plus loin nous participerons au récit de son appel et à sa rencontre avec le Ressuscité.
Paul le pharisien
Un docteur de la Loi
Paul voit le jour il y a deux mille ans à Tarse, en Cilicie, dans l’actuelle Turquie. Il vient au monde vers l’an 8 de notre ère, de parents juifs honorables; par sa naissance, il est donc citoyen romain. Mais qui est-il vraiment?
Dans le temple de Jérusalem, devant la foule qui veut le tuer, il se présente lui-même :
« Je suis juif, né à Tarse en Cilicie, mais élevé ici dans cette ville (Jérusalem), où j’ai reçu, à l’école de Gamaliel, un enseignement strictement conforme à la Loi de nos pères; je défendais la cause de Dieu avec une ardeur jalouse. » (Ac 22,3).
Son maître à Jérusalem est donc Gamaliel l’Ancien, ce célèbre rabbin mentionné dans la tradition juive, de même que dans le livre des Actes des Apôtres : en effet, l’Évangéliste Luc écrit dans les Actes que c’est Gamaliel qui fait relâcher les Apôtres lors d’une première arrestation à Jérusalem (Ac 5,34-391); c’est, selon Luc, « un pharisien (…), un docteur de la Loi estimé de tout le peuple ».
Et c’est ce même grand rabbin qui est le maître de Paul avant sa rencontre du Seigneur sur le chemin de Damas. Paul lui doit son éducation juive. Encore jeune, est-il nécessaire de le rappeler, Paul est un pharisien intolérant.
Persécuteur de l’Église
Il ne parle pas beaucoup de sa vie antérieure à l’événement de sa rencontre sur le chemin de Damas, en l’an 35 de notre ère. On sait seulement qu’il est farouchement partisan des « traditions de ses pères »; par rapport à la Loi et à la religion juive, il reste un pharisien irréprochable; en rapport à l’Église naissante, il est un persécuteur acharné, faisant son travail « avec une ardeur jalouse », comme il l’affirme lui-même.
D’ailleurs, saint Luc écrit de lui qu’après la lapidation d’Étienne,
« il ravage l’Église, pénètre dans les maisons, en arrache hommes et femmes pour les jeter en prison » (Ac 8,3).
Plus loin, saint Luc précise que Paul (Saul),
« ne respirant toujours que menaces et meurtres contre les disciples du Seigneur, va demander au grand prêtre des lettres pour les synagogues de Damas. S’il trouve là des adeptes de la Voie (le christianisme), hommes ou femmes, il les amènera enchaînés à Jérusalem » (Ac 9,1-3).
Voilà un persécuteur zélé et très dangereux pour l’Église primitive.
Paul l’apôtre de Jésus Christ
Un homme au caractère entier
Par ses lettres ou épîtres, nous savons que Paul a un caractère très fort, peu enclin aux compromis, impulsif et pas toujours facile à vivre.
À Antioche, Paul entre en conflit avec Pierre parce que celui-ci fait trop de concessions aux judéo-chrétiens : eh oui! à cause d’eux, Pierre ne prend plus ses repas avec les chrétiens issus du monde païen en présence des judéo-chrétiens (Ga 2,11-142). Paul ne se gêne pas pour lui adresser des reproches « devant tout le monde ».
Il montre la même intransigeance face à Barnabé et en vient même à se séparer de lui parce que ce dernier veut emmener avec eux un certain Marc (Ac 15,36-403). Paul n’étant pas d’accord, s’en suit une dissidence sérieuse : Paul et Barnabé vont poursuivre leur apostolat chacun de son côté.
Mais ce caractère entier de Paul va lui servir dans son implication totale pour l’annonce de Jésus-Christ ressuscité. De tempérament actif et entreprenant, il fait preuve d’un dévouement sans faille qui ne craint pas les risques, les difficultés et les persécutions.
Un chef passionné, un homme au grand cœur
Par ailleurs, envers ses compagnons d’apostolat, Paul fait montre d’une admirable délicatesse et d’une grande affection. Il appelle Timothée son « véritable enfant dans la foi » (1 Tm 1,2), son « enfant bien-aimé » (2 Tm 1,4). Dans le dernier chapitre de l’épître aux Romains, il envoie d’affectueuses salutations à un grand nombre de personnes, avec des paroles délicates pour chacune d’elles (Rm 16,1-154).
Paul sait aussi faire montre d’une belle tendresse à l’égard des communautés chrétiennes qu’il fonde, une sorte d’amour paternel. Il se considère le père de chacune de ces Églises et entretient des liens chaleureux avec toutes. Si nous pouvons admirer la richesse de son affectivité, il ne faut pas pour autant négliger chez lui la personnalité du chef passionné pour sa cause, autoritaire parfois mais toujours impliqué personnellement et bien décidé à faire avancer l’Évangile de Jésus-Christ.
Un homme de communion
Paul est particulièrement soucieux de former des communautés chrétiennes responsables, capables de se prendre elles-mêmes en charge. Bien qu’ayant fondé de nombreuses communautés chrétiennes en Asie Mineure, il ne séjourne pas longtemps chez chacune d’elles.
Il garde contact avec les Églises qu’il a fondées : il leur écrit, les visite, les encourage, les questionne, les semonce au besoin. Mais il respecte les décisions que chacune de ces communautés doit prendre, compte tenu du contexte social qui lui est propre.
Son option favorise la naissance et le développement d’une large variété de communautés chrétiennes avec des structures de fonctionnement souvent différentes. Mais Paul veille à ce que chacune garde intégrale l’Évangile qu’il leur a transmis (1 Co 15,1-85) et demeure dans la communion avec les autres Églises.
Un être profondément attaché au Christ
Paul a une spiritualité profonde d’attachement à Jésus-Christ, « ayant été saisi par le Christ », comme il le dit lui-même (cf. Ph 3,12). Pour reprendre ses propres mots dans l’épître aux Galates : « Ma vie, ce n’est plus moi qui la vis, mais le Christ qui vit en moi. Car ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi. » (Ga 2,20).
On voit par là que sa foi repose sur l’expérience d’être aimé par le Seigneur Jésus de manière intime, personnelle. Paul est certes un puissant théologien mais surtout un grand mystique. Il n’a pas connu Jésus de Nazareth, mais il est totalement imprégné de Jésus-Christ, le Ressuscité.
Sans le travail de Paul, la foi chrétienne serait probablement restée enfermée dans le monde juif et considérée comme une secte juive. C’est Paul qui fait du mouvement de Jésus en terrain juif une religion universelle, répandue très tôt dans tout l’empire romain.
La rencontre de Paul sur le chemin de Damas
« Mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu »
Voyons maintenant comment le persécuteur de l’Église devient subitement un apôtre de Jésus-Christ. Examinons comment Paul décrit lui-même sa vocation de « serviteur de Jésus Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu » (Rm 1,1). C’est plus particulièrement dans sa lettre aux Galates, au chapitre 1, que Paul parle plus explicitement de sa rencontre avec le Ressuscité :
« Mais, lorsque celui qui m’a mis à part depuis le sein de ma mère et m’a appelé par sa grâce a jugé bon de révéler en moi son Fils afin que je l’annonce parmi les païens, aussitôt, loin de recourir à aucun conseil humain ou de monter à Jérusalem auprès de ceux qui étaient apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie, puis je suis revenu à Damas. » (Ga 1,15-17)
Le contexte de ces quelques versets montre bien que Paul désire défendre l’Évangile qu’Il prêche et légitimer son autorité d’apôtre auprès des Galates, face à certaines « gens qui sèment le trouble dans la communauté et qui veulent renverser l’Évangile du Christ » (Ga 1,7). Son Évangile, il ne l’a pas reçu par un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ (Ga 1,126).
Appelé par le Ressuscité
Paul affirme avoir été « mis à part et appelé ». On retrouve de semblables expressions dans la bouche de prophètes comme Isaïe et Jérémie. Il s’agit toujours d’une sorte de consécration en vue d’une mission. Paul dit avoir été appelé par le Seigneur. Le verbe appeler, en grec, est le terme technique pour parler de vocation chrétienne ou encore de vocation particulière en vue d’une mission.
Dans le cas de Paul, la vocation chrétienne coïncide avec la vocation à l’apostolat. Il s’est senti appelé par le Seigneur et envoyé en mission. Dans son cas, l’envoi en mission est un élément constitutif de sa vocation à la foi chrétienne. Par ailleurs, dans la lettre aux Philippiens, Paul déclare « avoir été saisi par Jésus Christ » (cf. Ph 3,12). Il témoigne ainsi de la force de l’appel reçu du Seigneur lui-même.
Bien plus, il soutient que le Seigneur a jugé bon de « révéler (en lui) son Fils ». Qu’est-ce à dire? Le sens de ce verbe fait référence à la fin des temps, quand le Seigneur Jésus reviendra dans sa gloire céleste. Qu’on pense au livre de l’Apocalypse totalement axé sur la manifestation glorieuse du Christ, à la fin des temps.
En employant le verbe révéler, Paul souligne qu’il a fait une expérience très forte du Christ ressuscité, le Seigneur de gloire. Et cette révélation, il l’a reçue en lui (en moi). Il s’agit donc d’une expérience de nature spirituelle, mystique, à l’intérieur de son être profond.
Pour Paul, il n’est pas important de savoir si cette révélation a eu lieu « dans son corps ou hors de son corps » (cf. 1 Co 9,1). Il ne le sait pas lui-même. Une chose est certaine : Dieu lui a révélé son Fils et non pas le Messie.
Le mot Messie n’avait de sens que pour les Juifs. La mission de Paul est d’annoncer le Fils de Dieu. Il n’a jamais voulu restreindre sa mission aux seuls Juifs. Le titre Fils de Dieu connote l’universalisme de sa mission.
Une Rencontre qui met en marche
À noter que le but de la révélation de Jésus Christ à Paul, c’est la mission auprès de tous : « afin que je l’annonce parmi les païens ». Il y a un lien intrinsèque entre la « révélation » et la « mission », entre la rencontre du Christ et la mission. La mission de Paul est fondée directement dans la rencontre du Christ.
Le verbe grec employé par Paul se traduit littéralement par « évangéliser », et signifie « annoncer une bonne nouvelle ». On pourrait écrire : « pour que je l’évangélise auprès des païens », ou en d’autres mots, pour que j’annonce cette bonne nouvelle du Christ ressuscité.
Le Christ ressuscité est l’objet direct de l’évangélisation. Le Christ s’est révélé à Paul pour qu’il le rende présent au monde. Dans la pensée de Paul, le cœur de l’Évangile, c’est Jésus Christ annoncé au monde. C’est le dévoilement du sens de Jésus Christ pour l’être humain. Il n’y a pas de mission chrétienne possible sans une expérience forte et profonde du Seigneur en soi.
Conversion ou vocation ?
Dans la tradition chrétienne, on a l’habitude de parler de la conversion de Paul, comme s’il passait de la religion juive à la religion chrétienne. Paul n’a pas abandonné la religion juive pour le christianisme, car à ce moment-là (en 35), l’Église n’était pas encore séparée du Judaïsme. Paul situe plutôt l’événement de Damas dans la ligne des vocations prophétiques de l’Ancien Testament.
Les trois éléments de toute vocation prophétique s’y retrouvent : l’appel, la révélation, la mission. Paul a certes connu une certaine conversion après son appel, car il a du réviser tout ce qu’il avait appris antérieurement. Il a découvert peu à peu une nouvelle façon d’être et d’agir en conformité avec sa foi en Jésus Christ.
Paul établit un lien direct entre sa vocation et sa mission. Mais quand il parle de sa mission dans l’épître aux Galates, vers 56 de notre ère, 20 ans se sont déjà écoulés depuis sa vocation au christianisme, vers 35. Il semble bien qu’au début Paul se pense envoyé d’abord auprès des Juifs. Cela est évident dans les récits faits par Luc dans le Livre des Actes. En effet, Paul se tourne peu à peu vers les païens car les Juifs refusent son message (Ac 13,467).
C’est donc son expérience apostolique postérieure qui lui a dévoilé toutes les implications dès sa vocation d’apôtre. Paul interprète sa vocation à la lumière de son action concrète dans le temps.
Il en est d’ailleurs toujours ainsi; ça prend une vie entière pour dévoiler toutes les potentialités ou toutes les facettes d’une vocation à la foi chrétienne. La vocation n’est pas un appel reçu une fois pour toutes, mais un dynamisme qui se déploie tout au long d’une vie.
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Ac 5,34-39
5:34 Mais un homme se leva dans le Sanhédrin: c’était un Pharisien du nom de Gamaliel, un docteur de la Loi estimé de tout le peuple. Il ordonna de faire sortir un instant les prévenus,
5:35 puis il déclara: “Israélites, prenez bien garde à ce que vous allez faire dans le cas de ces gens.
5:36 Ces derniers temps, on a vu surgir Theudas: il prétendait être quelqu’un et avait rallié environ quatre cents hommes; lui-même a été tué, tous ceux qui l’avaient suivi se sont débandés, et il n’en est rien resté.
5:37 On a vu surgir ensuite Judas le Galiléen, à l’époque du recensement: il avait soulevé du monde à sa suite; lui aussi a péri, et tous ceux qui l’avaient suivi se sont dispersés.
5:38 Alors, je vous le dis, ne vous occupez donc plus de ces gens et laissez-les aller! Si c’est des hommes en effet que vient leur résolution ou leur entreprise, elle disparaîtra d’elle-même;
5:39 si c’est de Dieu, vous ne pourrez pas les faire disparaître. N’allez pas risquer de vous trouver en guerre avec Dieu!” Se rangeant à son avis
TOB -
Ga 2,11-14
2:11 Mais, lorsque Céphas vint à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, car il s’était mis dans son tort.
2:12 En effet, avant que soient venus des gens envoyés par Jacques, il prenait ses repas avec les païens; mais, après leur arrivée, il se mit à se dérober et se tint à l’écart, par crainte des circoncis;
2:13 et les autres Juifs entrèrent dans son jeu, de sorte que Barnabas lui-même fut entraîné dans ce double jeu.
2:14 Mais, quand je vis qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Évangile, je dis à Céphas devant tout le monde: “Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la juive, comment peux-tu contraindre les païens à se comporter en Juifs?”
TOB -
Ac 15,36-40
15:36 Après un certain temps, Paul dit à Barnabas: “Retournons donc visiter les frères dans chacune des villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur. Nous verrons où ils en sont.”
15:37 Barnabas voulait emmener aussi avec eux Jean appelé Marc.
15:38 Mais Paul n’était pas d’avis de reprendre comme compagnon un homme qui les avait quittés en Pamphylie et n’avait donc pas partagé leur travail.
15:39 Leur désaccord s’aggrava tellement qu’ils partirent chacun de leur côté. Barnabas prit Marc avec lui et s’embarqua pour Chypre,
15:40 tandis que Paul s’adjoignait Silas et s’en allait, remis par les frères à la grâce du Seigneur.
TOB -
Rm 16,1-15
16:1 Je vous recommande Phœbé, notre sœur, ministre de l’Église de Cenchrées.
16:2 Accueillez-la dans le Seigneur d’une manière digne des saints, aidez-la en toute affaire où elle aurait besoin de vous. Car elle a été une protectrice pour bien des gens et pour moi-même.
16:3 Saluez Prisca et Aquilas, mes collaborateurs en Jésus Christ:
16:4 pour me sauver la vie ils ont risqué leur tête; je ne suis pas seul à leur être reconnaissant, toutes les Églises du monde païen le sont aussi.
16:5 Saluez également l’Église qui se réunit chez eux. Saluez mon cher Épénète, prémices de l’Asie pour le Christ.
16:6 Saluez Marie qui s’est donné beaucoup de peine pour vous.
16:7 Saluez Andronicus et Junias, mes parents et mes compagnons de captivité. Ce sont des apôtres éminents et ils ont même appartenu au Christ avant moi.
16:8 Saluez Ampliatus, qui m’est cher dans le Seigneur.
16:9 Saluez Urbain, notre collaborateur en Christ, et mon cher Stachys.
16:10 Saluez Apelles, qui a fait ses preuves en Christ. Saluez ceux de la maison d’Aristobule.
16:11 Saluez Hérodion, mon parent. Saluez ceux de la maison de Narcisse qui sont dans le Seigneur.
16:12 Saluez Tryphène et Tryphose, qui se sont donné de la peine dans le Seigneur. Saluez ma chère Persis, qui s’est donné beaucoup de peine dans le Seigneur.
16:13 Saluez Rufus, l’élu dans le Seigneur et sa mère, qui est aussi la mienne.
16:14 Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermès, Patrobas, Hermas et les frères qui sont avec eux.
16:15 Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa sœur, Olympas et tous les saints qui sont avec eux.
TOB -
1 Co 15,1-8
15:1 Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, auquel vous restez attachés,
15:2 et par lequel vous serez sauvés si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain.
15:3 Je vous ai transmis en premier lieu ce que j’avais reçu moi-même: Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures.
15:4 Il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures.
15:5 Il est apparu à Céphas, puis aux Douze.
15:6 Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois; la plupart sont encore vivants et quelques-uns sont morts.
15:7 Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.
15:8 En tout dernier lieu, il m’est aussi apparu, à moi l’avorton.
TOB -
Ga 1,12
1:12 et d’ailleurs, ce n’est pas par un homme qu’il m’a été transmis ni enseigné, mais par une révélation de Jésus Christ.
TOB -
Ac 13,46
13:46 Paul et Barnabas eurent alors la hardiesse de déclarer: “C’est à vous d’abord que devait être adressée la parole de Dieu! Puisque vous la repoussez et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, alors nous nous tournons vers les païens.
TOB