N.B. Le texte biblique de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains, chapitre 8,17-24 figure en bas de page.
La religion n’est pas l’attente passive d’une béatitude extérieure à l’esprit mais la création avec Dieu et à son image d’un monde de lumière, de joie et de beauté.
L’Évangile intérieur, Maurice Zundel, Saint-Augustin, 1997. P. 53
Au chapitre 8 de l’Épître aux Romains, saint Paul nous montre la création « assujettie malgré elle » à la vanité et gémissant dans les douleurs de l’enfantement.
La création n’est donc pas, par la faute de l’homme, ce qu’elle devrait être, elle n’est pas telle que Dieu la veut. Elle n’est encore qu’en espérance.
Il n’est donc pas prudent de partir d’elle, telle qu’elle est, comme base d’une « démonstration » de l’existence et de la perfection de Dieu.
Le réveil, Maurice Zundel, Liban 06.66.
N.B. Le texte biblique est tiré de https://www.aelf.org/
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
Chapitre 8,17-24
17 Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers : héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ, si du moins nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire.
18 J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous.
19 En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu.
20 Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance
21 d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu.
22 Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore.
23 Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps.
24 Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance; voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ?