La Sainte Trinité et la quête de l’être humain
Au contact de cette Présence en nous, notre possessif se transformera en moi oblatif, en moi aux couleurs du don.
Au contact de cette Présence en nous, notre possessif se transformera en moi oblatif, en moi aux couleurs du don.
Aimer, accepter d’être aimés et rendre amour pour amour. C’est le mystère de la vie. C’est le mystère de Dieu. Aussi le nôtre. (André Beauchamp)
Le Dieu de Jésus-Christ « tombe pile », dirions-nous, avec les aspirations fondamentales de l’homme moderne. Il nous appelle à une liberté créatrice, dans l’amour, à son image et sa ressemblance. « La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant » (Saint Irénée de Lyon)
Les traits distinctifs du Dieu des chrétiens à la lumière de la vie de Jésus et de celle des premiers chrétiens.
Ô petit frère, divinement pauvre, apprends-moi à regarder toute chose avec la passion et la tendresse que Dieu met à la créer.
La foi en la Très Sainte Trinité est ce qui caractérise essentiellement le christianisme et qui fait de lui une réponse très profonde aux interrogations de notre intelligence et aux aspirations de notre cœur.
À chaque fois que nous accueillons un proche dans le besoin (souvent besoin d’attention, d’appréciation et d’écoute) c’est Dieu en lui que nous accueillons. Mais c’est aussi par le fait même Dieu en nous qui diffuse ainsi l’Amour dont vit la Trinité divine.
Croire à la Trinité, c’est accueillir cette révélation que l’Amour divin est éternel, qu’Il est déjà à l’œuvre au sein même de Dieu, que c’est le même Amour dont nous sommes comblé(e)s depuis toujours, bien avant que nous soyons conçu(e)s dans le sein de notre mère.
La Trinité est le premier dogme de l’Église, et pourtant le moins souvent évoqué. C’est là un grand paradoxe. Pourtant ce mystère est le plus grand et contient tous les autres.