« Je me tiens à la porte, et je frappe »
Un chrétien n’est jamais qu’un païen en voie de conversion. (Jean Daniélou)
Un chrétien n’est jamais qu’un païen en voie de conversion. (Jean Daniélou)
5e article d’une série de 8 sur les principales convictions et les étapes de la conversion selon l’itinéraire zundédien.
Voici un des grands dons de la prière : la conversion du cœur qui prend sa source dans la conversion du désir. D’autres désirs nous montent au cœur, que nos vieilles habitudes ignoraient. Nous nous prenons – mais cela ne vient pas de nous et n’est pas au bout d’un effort – à désirer ce que nous redoutions et à nous inquiéter de ce que nous désirions. L’Esprit de Dieu n’a besoin pour opérer la conversion de notre cœur que de ce temps de prière que nous lui offrons. (Pierre Guilbert)
Il s’agit surtout de faire la jonction avec ce que je suis et ce qu’implique cette vie nouvelle, promesse pour demain certes, mais aussi et surtout réalité pour aujourd’hui. Or il n’y a que nous qui puissions le faire.
Une véritable conversion se fait lentement, sans précipitation. Il faut qu’à la fois, le cœur et l’intelligence comprennent. La foi qui est nôtre nous l’avons reçu en héritage. À travers une longue chaîne de témoins, elle s’est transmise de génération en génération jusqu’à nous.
Une véritable communauté est une communauté où les membres cheminent ensemble et s’évangélisent les uns les autres. C’est ce qui conduit à la célébration elle-même à redécouvrir comme espace d’évangélisation.
Charles de Foucauld, un homme de silence, de prière intense, de charité forte et universelle. Cet homme épate, éblouit par sa profondeur. Son intelligence et la vérité de sa quête spirituelle. Une inspiration!
« Quel est l’homme qui va transformer l’homme? Quel est l’homme qui est capable d’ébranler nos profondeurs? Quel est l’homme qui nous émeut et qui nous conduira vers une véritable conversion? C’est toujours uniquement celui qui se convertit lui-même, celui qui est dans la vérité de la vie, celui qui se situe en face de Dieu, qui respire sa présence et qui communique son amour. » (Maurice Zundel, Ton visage ma lumière)
L’être humain est appelé à opérer plusieurs passages au sein de son existence. L’Évangile l’appelle à « se retourner » et à « changer de direction », c’est-à-dire à « se convertir ». Plus particulièrement, l’être humain est appelé, de passage en passage, à la joie du don.