Réflexions sur la modernité et la postmodernité en lien avec l’avenir du christianisme et de l’Église.
Cet article, qui garde toute son actualité, retrace les grandes lignes d’une conférence que le Père Henri Boulad s.j. a donnée au centre communautaire « La Résurrection », le 30 avril 2009 à Brossard (Qc) Canada.
La modernité ou l’ébranlement d’un système
Il y aurait beaucoup à dire sur la modernité. Chose certaine, elle est une réaction contre le Moyen Âge, avec son Église omniprésente et omnipuissante. Au temps où celle-ci structurait toute la société, elle était hautement respectée et reconnue par un peuple soumis et obéissant. Elle jouissait alors d’une visibilité étonnante.
La modernité a questionné et ébranlé ce système, et par le fait même, fragilisé en quelque sorte l’individu et la société toute entière. Des certitudes jadis inébranlables devenaient, tout à coup, l’objet de doutes : existence de Dieu, Bible versus science (du géocentrisme à l’héliocentrisme, du créationnisme à l’évolutionnisme), etc.
Cette mentalité du Moyen Âge a été caractéristique de tous les pays du monde : Occident, Chine, Inde et monde arabe (qui, massivement, y est encore).
Au Québec, ce passage à l’esprit de la modernité s’est fait à toute vitesse vers la fin des années 60, suite à Vatican II, et… on y est encore! Au Québec, on assiste à une radicale remise en question de tout ce qui a été vécu pendant des dizaines d’années, voire des siècles. Il y a un refus de l’emprise de l’Église et de sa visibilité. En Europe, cet état de fait est également très notable.
Mais au fait, qu’est-ce que la modernité? C’est la prise de conscience de l’autonomie de la société et de l’individu qui revendiquent le droit de penser par eux-mêmes.
La modernité… est-elle bonne ou mauvaise? normale ou anormale? Il faut répondre qu’il s’agit là d’un phénomène tout à fait normal. Pour clarifier la chose, essayons de comparer la croissance de la société occidentale à celle d’un enfant.
20 ans – 20 siècles
Grosso modo, de 0 à 10 ans, l’attitude de l’enfant par rapport à ses parents est celle des : « oui papa », « oui maman », et parfois, « merci papa », « merci maman ». Cette période est l’équivalent des dix premiers siècles où les chrétiens étaient somme toute assez soumis à la « Mère Église ».
Vers 13 ans : changement d’attitude, l’adolescent en herbe ne dira pas toujours « oui »…
À 14 ans, « ça grince »… Nous sommes au 14ième siècle, c’est-à-dire au début de la modernité.
À 15 ans (15ième siècle), c’est la Renaissance : besoin d’autonomie, forte prise de conscience de l’individu, découverte de soi et prééminence de l’être humain. Face à une Église autoritaire et intransigeante, l’homme s’insurge, dit « non » et proteste, à l’instar de tout adolescent, en quête d’autonomie et d’identité. Luther, avec la réforme protestante, est l’exemple-type de ce refus de l’autorité du « Très Saint Père ».
17 ans – 17ième siècle. Avec la Révolution française, la société prend ses distances par rapport à la « Mère Église » et se détache de celle qui l’a façonnée.
Étonnamment, la modernité est un fruit de l’Évangile. Pendant 15 à 16 siècles (et aujourd’hui encore jusqu’à un certain point), l’Église a été l’éducatrice de l’Europe.
Mais voilà que tout à coup, cette Europe se découvre adulte, revendique le droit de réfléchir par elle-même et de prendre « ses » propres décisions. N’est-ce pas la fierté et la joie de tout éducateur et de tout parent que de former un enfant capable de réfléchir par lui-même et d’être indépendant?
Cependant, face à ce désir d’autonomie, l’Église, à l’instar de bien des parents, a dit « NON »! Tu dois « obéir, tu dois te soumettre ». Réaction spontanée de bien des parents habitués à avoir un enfant bien docile!
Modernité et postmodernité
On parle maintenant de postmodernité. Du moins, en Occident…
Mais revenons à la modernité pour tenter de mieux la cerner et la comprendre. En quoi consiste-t-elle? De manière succincte, elle se résume en quelques points :
- Les droits de l’homme
- Le rôle de la raison et du sens critique dans la recherche de la vérité
- Une aspiration à l’égalité et à la justice
- L’idée du progrès
- …
Tout à coup, l’être humain est placé au « centre ». Le « Règne de Dieu » (tel que présenté alors) est remplacé par le « règne de l’homme ». Le culte de la Bible, jadis considérée comme « intouchable », est remplacé par celui de la raison. L’autorité de l’Église est remplacée par le culte de la raison.
Le monde est pensé sur un plan « horizontal » et engendre une société laïque, séculière, autonome, sans référence à Dieu ou à une quelconque transcendance.
Conséquences de la modernité
Bien que la modernité comporte de nombreux traits positifs, on est bien forcé de constater que tout ne l’est pas et qu’il existe des zones d’ombre.
Avec la perte de crédibilité de l’Église et des grands systèmes, on assiste à un brouillage des références, autrefois érigés en « absolus ». Tout est passé au crible de la raison critique au point que rien désormais n’est « sûr ».
C’est une des conséquences de la remise en question de toute autorité : père, enseignant, prêtre, bible, etc.
Tout le monde revendique ses droits au point de perdre de vue ses devoirs.
Cette perte des références accompagnant la « mort des absolus » est très déstabilisante. Il n’y a pas si longtemps, l’enfant grandissait avec un certain nombre de certitudes. Aujourd’hui, tout est remis en question.
En déployant sous nos yeux toute une panoplie de points de vue et une vaste diversité de croyances, les médias nous laissent perplexes et désemparés, avec comme conséquence le risque de s’accrocher à n’importe quoi et de croire n’importe qui.
Le besoin d’une autorité
Le jeune d’aujourd’hui est beaucoup plus déstructuré que celui d’hier, par suite du déclin de l’autorité. Car il faut bien le dire, l’autorité a une fonction structurante. Sans un modèle à qui s’identifier et à une conviction à laquelle s’accrocher, le jeune ne sait plus comment grandir.
En fait, un jeune grandit par identification à des modèles : père, mère, professeur, enseignant, prêtre, héros, saint, Jésus Christ …
Quand tout est galvaudé, relativisé, l’autorité cesse de représenter cette référence structurante.
Une masculinité fragilisée
Le psychothérapeute Guy Corneau, dans un livre remarquable intitulé « Père manquant, fils manqué », dénonce l’écroulement de l’autorité parentale, surtout celle du père.
Après des siècles de domination de l’homme sur la femme, c’est un peu le contraire qui se passe aujourd’hui. Par suite d’un féminisme à tout crin, du reste parfaitement légitime – l’homme se trouve aujourd’hui déstabilisé. Il y a une espèce de renversement des rôles. Après des siècles de société patriarcale, l’identité masculine est fragilisée, et avec elle, c’est tout le tissu social et familial qui se trouve ébranlé. Or, la famille est la pierre angulaire de la société. Quand elle vacille, c’est la société toute entière qui vacille.
La postmodernité
Une des grandes caractéristiques de la postmodernité est que la perte d’identité est en train de se compenser par une forte affirmation identitaire et communautaire.
Nous assistons à un retour de certaines valeurs traditionnelles qui cherchent à redonner à l’être humain une sécurité qu’il avait perdue.
Comment la postmodernité se manifeste-t-elle actuellement? Par un renouveau communautaire, car nul ne peut vivre sans une appartenance.
Plus que jamais, l’individu d’aujourd’hui éprouve le besoin de retrouver ses racines, son passé, son histoire personnelle et collective qui lui procure une certaine sécurité. Bref, il a besoin de savoir d’où il vient et où il va. Un père, une mère, des frères et des sœurs, un terreau, une patrie, une culture, c’est indispensable.
La tendance ira donc à se rallier à un groupe, à une petite communauté. Le sentiment du groupe aujourd’hui est essentiel. Au moment justement où la famille est fragilisée, il y a besoin de compenser cela dans le groupe.
Besoin de chaleur
Dans l’Église, certains nouveaux groupes se proposent de redonner à l’Église une chaleur communautaire, qui manque terriblement à nos assemblées. Savoir se donner le baiser de la paix, se sourire, se regarder dans les yeux. L’affectivité et l’expression corporelle sont d’une extrême importance.
À titre d’exemple, dans la liturgie africaine, le sens du corps et de la fête est très présent : chants, danse, expression du corps, affectivité communicative. Les jeunes, en particulier, ont besoin de cette chaleur humaine, qu’il nous faut absolument retrouver dans nos assemblées. Cela demande de la créativité.
L’Église entre enfouissement et visibilité
Enfouissement et visibilité représentent deux pôles apparemment contradictoires de la présence de l’Église dans notre monde. Cependant, chaque pôle a sa justification dans l’Évangile.
« Vous êtes la lumière du monde »
L’Évangile nous dit, « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une hauteur ne peut être cachée. » (Mt 5,14).
Ou ailleurs, « que votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’en voyant vos bonnes actions ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux » (Mt 5,16).
Nous avons là une claire invitation du Christ à manifester cette profondeur de l’Esprit qui est en nous. Jésus est Lumière. Les chrétiens sont appelés à leur tour à être « lumière », en écho à la lumière du Christ qui les habite.
L’apôtre Paul ira même jusqu’à se proposer en modèle : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ » (1 Co 11,1)
Une prédication muette
Les parents doivent être des modèles pour leurs enfants et les prêtres pour leurs ouailles. Celui qui vit une réalité, la rayonne par tout lui-même. C’est la prédication « muette », celle de l’être qui parle plus fort que les mots.
On prête à François d’Assise cette phrase : « Prêchez toujours, si nécessaire, utilisez des mots… En fait, on prêche beaucoup plus par ce qu’on est que parce qu’on dit.
Les sœurs de Mère Teresa de Calcutta, à qui je dis tous les matins la messe au Caire, ne disent rien, verbalement, mais elles disent tout par leur sourire, leur attitude, leur dévouement.
Place à la parole
Très souvent, le Christ invite à témoigner de vive voix, suite à un miracle ou à une guérison. Il nous demande aussi à annoncer l’Évangile à toutes les nations.
Comme le levain dans la pâte
Cependant, d’autres textes de l’Évangile invitent le disciple à s’effacer, comme le levain dans la pâte. C’est l’influence par osmose, par la qualité de présence, sous le mode du rayonnement.
« Quand tu veux prier, entre dans ta chambre, ferme la porte et prie ton Père qui est là dans le secret. Et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (Mt 6,6)
Une bonne part de la vie de Jésus a été vécue dans l’enfouissement. Originaire de Bethléem, il a grandi à Nazareth. Des villes somme toute « bien ordinaires » au temps de Jésus.
Les récits de la tentation au désert nous montrent Satan invitant Jésus à prendre le chemin de la popularité, dans le genre : « Fais un ‘big show’… Transforme ces pierres en pains…. Jette-toi du haut du Temple, et tu auras un succès assuré! » C’est la tentation de la conquête par la fascination. Jésus refuse ce style. Né dans l’obscurité, mort dans l’obscurité, ressuscité dans l’obscurité, il n’a voulu se manifester qu’à quelques croyants.
Toute la vie de Jésus est un appel à la discrétion : le Royaume de Dieu est à l’intérieur, comme une graine qu’on sème. Le Royaume est caché…
Une double dimension de l’Église
Nous sommes donc en présence de deux images contrastées du Royaume dans l’Évangile, et comme en écho à cette réalité, à deux images contrastées de l’Église : visibilité/affirmation versus invisibilité/enfouissement.
Considérons deux images emblématiques.
Jadis, en France comme au Québec, les villages étaient composés de petites maisons dominées par le clocher de l’église, symbole de la « Mère Église » qui, par le biais du curé, protégeait et guidait un peuple simple et analphabète, de manière paternelle ou paternaliste.
Aujourd’hui, les temps ont bien changé! Prenez par exemple, la « St Patrick’s Cathedral » de New York. Toute imposante qu’elle soit, cette cathédrale se trouve comme écrasée par les immenses gratte-ciels qui l’encerclent et la surplombent.
C’est l’image de notre époque qui a mis l’Église en « dixième place ». Le monde de l’économie et des finances oblige l’Église à s’effacer et à se faire toute petite.
L’image du village et celle de St Patrick’s Cathedral… représentent deux styles d’Église. Lequel est le bon? Je ne saurais le dire.
En Afrique du Nord
Le style adopté par l’Église d’Afrique du Nord est celui de l’enfouissement. Les petites chapelles ont pris la place des grandes institutions et des grandes églises. Le vêtement religieux a été supprimé pour permettre aux consacrés de se fondre dans la foule anonyme. Ils ne veulent d’autre signe que la charité… et à l’occasion une petite croix. Dans bien des cas, la charité a même tendance à remplacer le culte.
En réaction à cette tendance, un nouvel évêque de cette région, d’origine orientale, décide qu’il est grand temps que l’Église brille de tous ses feux et retrouve une visibilité. Il rénove sa cathédrale et reprend en main une quinzaine d’écoles catholiques confiées par son prédécesseur à des musulmans.
Fragilité ou puissance? Discrétion ou visibilité? La réponse n’est pas évidente… Qu’est-ce qui est le plus évangélique? En Orient, face à un islam omniprésent, conquérant, écrasant, l’Église a besoin de s’affirmer et de chercher une visibilité qui frappe les regards. C’est là une des caractéristiques de nos Églises orientales.
Une Église à repenser
Il existe donc un genre de tension entre visibilité et enfouissement. Je ne vais faire le plaidoyer ni de l’une ni de l’autre ?
Dans les trois premiers siècles de son existence, l’Église des catacombes a vécu l’enfouissement. Plus elle était écrasée et plus elle devenait forte. La persécution était pour elle une occasion de grandir, de s’affermir, de retrouver un nouveau dynamisme.
En devenant religion officielle avec l’empereur Constantin, l’Église a eu tendance à rechercher le pouvoir et son témoignage fut souvent loin d’être exemplaire. La naissance des ordres mendiants fut une réaction à cette déchéance de l’Église.
L’Église d’aujourd’hui est à repenser. Il importe de lui donner un nouveau visage. C’est un défi qui nous est lancé à tous.
Période de questions
Que penser du cours d’éthique et de culture religieuse où nous demandons à un jeune enfant de régler des problèmes que les adultes eux-mêmes n’arrivent pas à résoudre? N’y a-t-il pas risque de diluer les vérités?
Certes, l’enfant se trouve aujourd’hui dans une espèce de « No man’s land ». L’identité chrétienne est vraiment mise à l’épreuve, voire supprimée, ce qui constitue un très grand problème.
Le défi est plus que jamais lancé à la famille d’éduquer à la vie chrétienne. Plus que jamais, la foi se jouera désormais au niveau des convictions. Il est important que le chrétien sache affirmer son identité, sans ostentation ou provocation, dans une calme assurance.
Personnellement, par rapport à l’islam, je tiens parfois un discours musclé en mettant en garde les sociétés occidentales contre le « politiquement correct ». Je dis les choses comme je les pense, au-delà de toute peur et timidité. Une religion qui se défend par le terrorisme et l’intolérance montre son incapacité à se situer au niveau du discours : c’est un signe évident de faiblesse. Je mets donc en garde l’Occident : « Attention! À force de démissions, de concessions et de tolérance, vous ouvrez toute grande la porte à l’intolérance et vous vous laissez piéger ».
Les structures sociétales ne sont plus, comme autrefois, porteurs de valeurs chrétiennes. C’est un défi qui nous interpelle. La religion dite « de tradition » doit faire place à une religion « de conviction », beaucoup plus personnelle, où chacun est acculé à prendre position et à se situer.
Karl Rahner est partisan d’un « christianisme de diaspora », où de petites minorités de croyants, groupés en communautés fortes et vivantes, sont enfouis dans une masse incroyante.
Jean Daniélou, par contre, met l’accent sur un christianisme sociologique (club chrétien, cinéma chrétien, école chrétienne…) car il considère que, vu la fragilité de l’être humain, les croyants ont besoin d’un soutien sociétaire avec signes extérieurs.
Deux courants, deux théologies, deux visions : celle du petit reste qui lutte dans un milieu réfractaire, et celle d’une Église qui s’efforce de créer ses propres structures chrétiennes. Personnellement, je ne crois pas que la vision de Daniélou puisse tenir le cap actuellement. Il faut accepter d’être des éléments porteurs et convaincus dans un milieu qui est soit indifférent, soit réfractaire.
Certes, la société actuelle nous invite à prendre position.
Les prêtres ne devraient-ils pas laisser aux laïcs le soin de régler la situation de l’Église plutôt que de vouloir tout gérer par eux-mêmes? Par ailleurs, pourquoi sont-ils tellement silencieux?
Certes, les prêtres devraient être plus courageux et l’Église plus lucide, plus créative et oser prendre les décisions qui s’imposent. Mais en même temps, l’Église… c’est aussi nous, nous tous!
Comme il y a de moins en moins de prêtres, il faut imaginer à terme une Église sans prêtres…! C’est alors que tous les baptisés se sentiraient responsables de l’avenir de l’Église.
L’Église est à repenser, à réinventer. Il faut imaginer une autre structure, lui donner un autre visage.
Que chacun assume ses responsabilités. Il y a de la part des fidèles une démission… mais l’Église c’est nous tous!
Personnellement, mon langage est clair et net. Je n’ai peur de rien ni de personne. Ouvrez-moi des portes!
Chacun devrait se dire… et moi… qu’est-ce que je peux faire?
En islam par exemple : tout croyant est prédicateur, tout musulman se sent concerné par sa religion et par la diffusion de sa foi, jour après jour, par toutes sortes de moyens.
Les chrétiens, par contre, pensent que c’est le travail du curé! Il leur manque le sens de l’appartenance et de la responsabilité dans la mission de l’Église.
Ne trouvez-vous pas que l’Église a manqué à son rôle en maintenant les fidèles dans un état d’immaturité où tout le monde attendait d’être dirigé par le clergé?
Je suis tout à fait d’accord avec vous. Le péché de l’Église, si j’ose dire, a été de maintenir les chrétiens dans un état d’infantilisme. Et, malheureusement… ça continue…!
La grande « vertu » des chrétiens a été pendant des siècles l’obéissance et la soumission… Eh bien non! Il faut apprendre à réfléchir par soi-même, à assumer ses responsabilités.
Les laïcs devraient se réunir régulièrement par petits groupes de 7 à 8 personnes pour creuser les questions de la foi. Ils peuvent le faire à partir de l’exposé d’un ouvrage valable. Il y en a tellement sur le marché! Apprendre à échanger, à discuter, à approfondir sa foi.
Cela pourrait se faire dans telle ou telle famille, à tour de rôle, de 6h00 à 8h00 du soir par exemple. La soirée se terminerait par un verre ensemble. Ça crée des liens, ça soude une communauté.
Il faut que tous les chrétiens sans exception prennent leur Église en main. Il n’y a pas d’autre solution pour l’avenir du christianisme.