Réflexion fondamentale
Au commencement est la relation
L’existence suprême est une relation, selon l’admirable parole de Bachelard : « Au commencement est la relation ». Dieu est Amour, Dieu est don, Dieu est générosité, Dieu ne s’impose jamais en se proposant toujours : il est là, au-dedans de nous, comme un appel à une existence semblable à la sienne qui est une existence de générosité.
S’unir à Dieu pour faire reculer le mal
La prière a un sens vital, créateur et libérateur. Elle permet d’établir le règne du bien par l’union avec Dieu. Maurice Zundel n’hésite pas à voir en elle l’antidote suprême au mal dans le monde.
Les cieux s’ouvrirent …
Le folklore qui entoure la fête de Noël n’est pas sans charme. De même les célébrations liturgiques où l’on chante « l’heure solennelle » et « le divin enfant » tout en évoquant le son des « musettes qui résonnent ». Étrangement la fête de la naissance se termine de manière abrupte avec le récit du baptême de Jésus, trente ans plus tard. Si la magie n’est plus là, les questions demeurent.
Une expérience humaine qui nous révèle la compassion divine
« Celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu. » (1 Jn 4,7b)
À maintes reprises, Maurice Zundel fait appel à de profondes expériences de vie humaine afin d’éclairer cet important mystère de l’amour et de la compassion divine, tout particulièrement l’histoire vécue d’une femme exemplaire qui nous donna d’entrevoir la joie comme la douleur divine.
Le mystère de Noël ou la révélation d’un Dieu fragile
Le mystère de la Nativité? C’est la révélation d’un Dieu humble, d’un Dieu fragile et d’un Dieu caché. Une naissance tellement effacée qu’elle pourrait passer inaperçue. Et pourquoi une telle naissance? Parce que la toute-puissance du Dieu révélée dans l’Évangile est une toute-puissance d’amour et de compassion.
Et si c’était bien plus que le « Petit Jésus » …
Dans certains milieux, le mot Noël provoque de l’urticaire. Pourtant la réalité qu’il sous-tend n’en est pas moins porteuse d’un cadeau pour l’humanité en mal de fraternité. Et si Noël était plus qu’une image surannée, si Noël n’était pas qu’en arrière, mais en avant de nous…
Une rencontre transformatrice
La mystique chrétienne est une rencontre transformatrice qui donne des ailes plutôt que d’être une morale contraignante et asséchante.
« Une morale, c’est une conformité à une Loi. Une mystique, c’est une prise de position en face de Quelqu’un. C’est une attitude personnelle envers une personne et nous sommes toujours sur le terrain de l’Évangile, en face de Quelqu’un, en face de Quelqu’un qui nous aime et qui attend notre amour. » (Maurice Zundel, Je parlerai à ton cœur, 1990, p. 217)
Quête de l’homme / Quête de Dieu
Dieu transparaît dans l’homme, mais seul un homme épanoui et libre peut le manifester. Ainsi, « le dernier mot de l’Évangile, c’est l’homme, parce qu’il n’y a pas d’autre sanctuaire de la divinité. » (Maurice Zundel)
Notre principale lettre de créance
La principale lettre de créance que nous pouvons présenter à nos contemporains pour témoigner du Dieu de Jésus-Christ, c’est la liberté qui nous vient du Christ et qui doit notamment être vécue à l’intérieur de l’Église.