Dieu aime et choisit
Dieu aime, choisit, magnifie ce qui est modeste, effacé et petit. (Dietrich Bonhoeffer)
Dieu aime, choisit, magnifie ce qui est modeste, effacé et petit. (Dietrich Bonhoeffer)
Marie montre ce que l’Église peut faire naître en nous. À la Pentecôte, l’Esprit transforme la foule en communauté des frères. Et, à l’oreille de chacun d’eux résonne la parole du Christ en croix : « Voici ta mère. » (Michel Dubost)
Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer. Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier. Je n’ai rien à offrir et rien à demander. Je viens seulement, Mère, pour vous regarder. (Paul Claudel)
L’amour maternel de la très Sainte Vierge, qui est incomparable, qui est unique, qui nous enveloppe tous personnellement, nous appelant chacun par notre nom, cet amour nous révèle l’amour maternel de Dieu, puisqu’il en procède. (Maurice Zundel)
Et, avec Marie qui l’a enfanté, avec Joseph qui veille sur lui, avec les bergers qui l’adorent, nous aussi, nous contemplons ce double émerveillement : d’un Dieu qui est vraiment devenu homme, et de l’homme qui, par lui, devient réellement Dieu. (Frère Pierre-Marie)
Ce petit livre est la quintessence de soixante-dix ans de vie, de réflexions et d’expériences, présentées sous la forme de petites phrases lapidaires glanées dans les écrits de l’auteur. La quête est une recherche, une investigation, qui pousse à aller de découverte en découverte dans un processus jamais terminé.
Il ne s’agit pas de faire… mais de laisser Dieu se faire en nous… « Il n’y a pas à faire, mais à être » comme le disait Maurice Zundel. La prière devrait jaillir du fond de notre être comme l’expression de notre plus profond désir.
Lorsqu’en 1854 Pie IX convoque ses frères évêques à Rome pour officialiser l’Immaculée Conception de la Vierge Marie déjà bien ancrée dans la piété populaire, il allait faire vivre à toute l’Église une expérience décisive, celle de la redécouverte de l’une de ses dimensions fondamentales.