Fragilité et solidarité
La perception d’une commune fragilité peut devenir la source d’une véritable solidarité. (Jean-Pierre Mérimée, o.p.)
La perception d’une commune fragilité peut devenir la source d’une véritable solidarité. (Jean-Pierre Mérimée, o.p.)
Voici un des grands dons de la prière : la conversion du cœur qui prend sa source dans la conversion du désir. D’autres désirs nous montent au cœur, que nos vieilles habitudes ignoraient. Nous nous prenons – mais cela ne vient pas de nous et n’est pas au bout d’un effort – à désirer ce que nous redoutions et à nous inquiéter de ce que nous désirions. L’Esprit de Dieu n’a besoin pour opérer la conversion de notre cœur que de ce temps de prière que nous lui offrons. (Pierre Guilbert)
Le mystère de la Nativité? C’est la révélation d’un Dieu humble, d’un Dieu fragile et d’un Dieu caché. Une naissance tellement effacée qu’elle pourrait passer inaperçue. Et pourquoi une telle naissance? Parce que la toute-puissance du Dieu révélée dans l’Évangile est une toute-puissance d’amour et de compassion.
Maurice Zundel nous rappelle que le vrai Dieu habite intimement le cœur de chaque être humain. Nous ne sommes pas seuls en nous-mêmes. Quelqu’un qui est la Vie éternelle même nous appelle librement à une vie de communion avec Lui. « Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit fait Dieu. » (Saint Irénée de Lyon). Noël nous révèle le visage d’un Dieu étonnamment fragile dont la Vie nous est proposée et confiée.
Un ouvrage sur le thème fondamental de la liberté selon Maurice Zundel, maître spirituel pour notre temps. La liberté est tout à la fois, un désir, un droit et un devoir. Elle garantit l’espace nécessaire à notre accomplissement qui culmine dans le don de nous-mêmes à Dieu et aux autres.
Je crois, Seigneur, à la vie d’un Autre en moi. Je crois que la vie éternelle, c’est la vie d’un Autre en moi. Je crois que cette Vie m’est confiée : confiée à mon amour, à ma protection, à ma défense.
Alors que le pharisien s’affiche comme étant un croyant exemplaire (pieux, vertueux et généreux), le publicain reconnaît son besoin, sa fragilité et sa vulnérabilité.