Notre vie comme un dialogue
Vous n’êtes plus seuls, votre vie n’est plus un monologue, c’est un dialogue. Au plus intime de vous-mêmes, vous êtes deux, le Christ est avec vous, le Christ est au centre de votre intimité. (Maurice Zundel)
Vous n’êtes plus seuls, votre vie n’est plus un monologue, c’est un dialogue. Au plus intime de vous-mêmes, vous êtes deux, le Christ est avec vous, le Christ est au centre de votre intimité. (Maurice Zundel)
On ne peut être libéré de soi que dans un dialogue permanent et sans cesse repris avec la Présence intérieure à nous-mêmes. (Maurice Zundel)
Saint Augustin voit le jour au milieu du 4e siècle de l’ère chrétienne. Alors que l’Empire romain se prépare à connaître son déclin, le christianisme s’est répandu tout autour du bassin méditerranéen. Né d’un père païen et d’une mère chrétienne, c’est de haute lutte qu’il se convertit. Il lui faut apprendre à apprivoiser l’acte de croire. Il ne faut pas s’étonner que les chemins qui y conduisent, comme la catéchèse, l’aient toujours préoccupé.
Le secret de notre création, c’est une confidence de Dieu qui constitue notre personnalité. (Maurice Zundel)
La grande préoccupation à porter devient alors la possibilité de permettre aux adultes d’entrer en rapport les uns avec les autres au sujet des questions de la foi. Il faut qu’un dialogue entre la foi et la vie devienne possible. Bref, il faut pouvoir parler de sa foi.
Avec un grain de créativité, il est possible d’amener des adolescents à parler de sujets qui les touchent, et ce, tout en éclairant leur questionnement à l’aide de récits bibliques.
« Quel est l’homme qui va transformer l’homme? Quel est l’homme qui est capable d’ébranler nos profondeurs? Quel est l’homme qui nous émeut et qui nous conduira vers une véritable conversion? C’est toujours uniquement celui qui se convertit lui-même, celui qui est dans la vérité de la vie, celui qui se situe en face de Dieu, qui respire sa présence et qui communique son amour. » (Maurice Zundel, Ton visage ma lumière)
L’incarnation? Ce n’est pas Dieu qui descend du ciel sur une terre où il était absent, c’est plutôt une humanité qui devient présente à Dieu, un Dieu qui pour sa part est éternellement présent. Maurice Zundel le dira à maintes reprises : nous sommes appelés à devenir « transparence de Dieu ».
Le Dieu que Maurice Zundel a découvert n’est pas un rival de l’être humain, ni une contrainte, ni un monarque absolu comme a pu le faire une certaine tradition ecclésiale. Au contraire, il est le secret et le fondement de notre valeur et de notre liberté.