La prière et l’amour fraternel La transformation de notre regard
La prière a le pouvoir de changer notre regard au profit d’une générosité qui consiste à prendre soin de Dieu en nous comme dans les autres.
La prière a le pouvoir de changer notre regard au profit d’une générosité qui consiste à prendre soin de Dieu en nous comme dans les autres.
L’esprit d’enfance est le secret ainsi que le don de la prière. Une attitude où l’on apprend à se recevoir d’un Autre, source de liberté et de don.
C’est l’Esprit qui donne la prière du cœur. Des paroles reçues de Dieu peuvent alimenter notre prière, notre vie spirituelle et notre vie entière. À toi de découvrir ce qu’Il te réserve.
La prière? Ce n’est pas une question « d’experts ». C’est l’Esprit qui est appelé à prononcer les mots en moi, et à les faire vivre pour moi.
Retrouver le chemin de son cœur, c’est se disposer à faire l’expérience de la paix.
Il existe plusieurs raisons pour prier. Une raison fondamentale consiste à trouver le chemin de son cœur, à vivre en profondeur, à naître à soi-même par la communion à la Présence qui nous habite.
Notre cœur aspire à des temps de silence extérieur et intérieur. En donnant du temps à Dieu, nous lui permettons qu’il renouvelle notre être.
Tout comme l’apôtre Paul, l’expérience de notre faiblesse nous invite à miser sur « plus grand que nous » afin que la Vie nous habite. Tiré de 2 Co 12,9 : « Mais il m’a déclaré : ‘Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse.’ C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure. »
Voici un des grands dons de la prière : la conversion du cœur qui prend sa source dans la conversion du désir. D’autres désirs nous montent au cœur, que nos vieilles habitudes ignoraient. Nous nous prenons – mais cela ne vient pas de nous et n’est pas au bout d’un effort – à désirer ce que nous redoutions et à nous inquiéter de ce que nous désirions. L’Esprit de Dieu n’a besoin pour opérer la conversion de notre cœur que de ce temps de prière que nous lui offrons. (Pierre Guilbert)