Un regard neuf sur la foi…

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Jésus Christ, chemin d’humanisation

Les Évêques proposent une vision renouvelée de l’expérience chrétienne, plus particulièrement à propos de la foi, la personne croyante et l’Église.

Pour qui a parcouru même sommairement le document Jésus Christ chemin d’humanisation, il est facile de constater que les évêques proposent une vision renouvelée de l’expérience chrétienne. Plus particulièrement retenons que la foi, la personne croyante et l’Église bénéficient de ce regard neuf.

Expérience de foi

LampeNos évêques sont bien conscients que l’évangélisation se réalise dans un contexte culturel marqué par le pluralisme et la recherche. La foi ne peut alors se réduire à la définition qu’en donne le petit catéchisme. Elle est à comprendre sur le terrain de l’expérience.

Dans une vision renouvelée, la foi est présentée comme une rencontre avec le Christ. Surgie au cœur d’un cheminement marqué par le doute, la souffrance, elle est le fruit d’une patiente exploration.

La personne humaine avec toute sa richesse et ses ambiguïtés est un chemin, rappelle Jean-Paul II. L’acte de croire devient alors un itinéraire nécessairement personnel toujours à renouveler.

La personne croyante

Marthe et MarieOn voit alors s’esquisser le profil bien particulier de la personne croyante, celle du disciple pour reprendre le vocabulaire des Évangiles auquel nous renvoie le document.

On se réfère alors à cet épisode où Jésus dit : « Voici mon frère, ma sœur, ma mère. » : rappelons-nous que ce passage précise une caractéristique bien singulière.

Sera reconnu comme disciple « celui qui fait la Volonté du Père ».

La formation à la vie chrétienne s’inscrira donc dans la perspective qui consiste à guider les disciples dans la découverte de cette volonté, « afin que leur joie soit complète ».

Une nouvelle façon de faire Église

Par ailleurs la démarche croyante dont il est ici question se vit dans une communauté. Elle implique donc un renouvellement dans notre façon de faire Église.

BarqueEn ce sens le document suggère l’amorce d’un virage conduisant à renoncer progressivement à une attitude d’autorité pour passer à celle de la solidarité fraternelle.

On comprend alors les allusions faites à l’œcuménisme, aux rencontres inter-religieuses, aux compromissions publiques, à la vigilance dans la lutte pour la justice et le refus de l’exclusion.

La fécondité de la formation à la vie chrétienne dépend en bonne part de la manière dont chrétiens et chrétiennes font advenir l’Église par leur engagement et leur expérience de communion fraternelle.

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