Se recevoir d’un Autre qui me libère L’esprit de pauvreté
L’esprit d’enfance est le secret ainsi que le don de la prière. Une attitude où l’on apprend à se recevoir d’un Autre, source de liberté et de don.
L’esprit d’enfance est le secret ainsi que le don de la prière. Une attitude où l’on apprend à se recevoir d’un Autre, source de liberté et de don.
La liberté chrétienne a ses exigences. Elle appelle le chrétien à contester tout ce qui se retourne contre l’être humain. Elle commence à se réaliser dès maintenant.
La liberté ne sera parfaite que dans la plénitude du Royaume. L’Esprit du Ressuscité est dynamisme de liberté, de résurrection et du Royaume à venir.
Dans la lettre aux Galates, Paul oppose la liberté évangélique aux différents esclavages du temps, et il va de soi que cet appel à la liberté de l’apôtre retentit jusqu’à nous aujourd’hui même. La liberté entre dans l’intention même du Salut. Elle est à la fois « don et choix ».
Le chrétien est donc libre parce qu’il agit sous l’impulsion d’un dynamisme intérieur qui n’est nul autre que l’Esprit même du Christ en lui. L’Esprit libère le croyant de toute crainte en face de Dieu à qui on peut maintenant donner en toute confiance le titre de Père.
On commence toujours, on n’est jamais lié par un passé, on est dans un présent éternel, on peut toujours commencer.
La prière a un sens vital, créateur et libérateur. Elle permet d’établir le règne du bien par l’union avec Dieu. Maurice Zundel n’hésite pas à voir en elle l’antidote suprême au mal dans le monde.
L’incarnation? Ce n’est pas Dieu qui descend du ciel sur une terre où il était absent, c’est plutôt une humanité qui devient présente à Dieu, un Dieu qui pour sa part est éternellement présent. Maurice Zundel le dira à maintes reprises : nous sommes appelés à devenir « transparence de Dieu ».
Cette réflexion accompagne et présente la liturgie de la parole proposée pendant le Carême de l’année C. Parce qu’il y en a deux autres, le A et le B tout simplement parce que la liturgie des dimanches propose des pages d’Évangile réparties sur trois ans. Durant une année, la parole est alors laissée à Matthieu (année A), à Marc (année B) puis à Luc (année C). Quant à Jean on le retrouve lors des grandes fêtes. Des pages tirées du Premier Testament et entre autres, des Lettres de Paul complètent le tout. Cette année, Luc est au programme. Voilà pour la technique. Le présent article offre pour sa part un fil conducteur pour en faciliter la lecture.