La force de l’Esprit

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Celui qui a rencontré le Christ ne peut le garder pour lui-même


16 octobre 2012


En collaboration avec le Feuillet Paroissial, voici une série de cinq articles présentant les grands enjeux du Synode tenu à Rome du 7 au 28 octobre 2012 sur le thème de la nouvelle évangélisation.
Ce cinquième article rappelle que le synode veut aussi donner des perspectives joyeuses et engageantes au défi de la nouvelle évangélisation.

Un clin d’oeil à Vatican II

Feu de la pentecôteDu 7 au 28 octobre 2012, le XIIIe Synode romain des évêques porte sur La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne. Un sujet important pour l’Église d’ici et d’ailleurs. Les assises se déroulent dans le contexte de la célébration du cinquantième anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II, le 11 octobre 1962.

Dans sa conclusion, le document qui sert de base aux discussions synodales insiste sur trois aspects de la « nouvelle évangélisation » : une Pentecôte qui se répète, une responsabilité de toute l’Église, une joyeuse annonce.

Tout commence à la Pentecôte

Au plan chronologique, la première évangélisation commença le jour de la Pentecôte, lorsque les apôtres, réunis dans le Cénacle autour de Marie, reçurent l’Esprit Saint. On peut souhaiter que l’Assemblée synodale soit pour l’Église un nouveau Cénacle. Y sont réunis les successeurs des apôtres en vue de préparer les voies de la nouvelle évangélisation.

Un appel à tous

Reprenant la pensée de Paul qui s’exclamait : Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile! (1 Co 9,16), la passion missionnaire ne doit pas être réservée à un groupe de spécialistes mais elle doit engager la responsabilité de tous les membres du peuple de Dieu. Celui qui a rencontré le Christ ne peut le garder pour lui-même, il doit l’annoncer. Ce nouvel élan apostolique doit donc être vécu comme un engagement quotidien dans les communautés et les groupements chrétiens.

Une joyeuse aventure

Enfin, la nouvelle évangélisation n’est pas un devoir onéreux ou un poids lourd à porter, mais un remède pouvant redonner joie et vie à des réalités prisonnières de nos peurs. C’est donc avec enthousiasme et dans une joie douce et réconfortante qu’il faut évangéliser.

Que celles et ceux qui ont reçu les premiers la joie du Christ acceptent de jouer leur vie pour que le Royaume soit annoncé et l’Église implantée au coeur du monde, selon le voeu déjà formulé par le pape Paul VI dans la célèbre Exhortation apostolique Evangelii nuntiandi, en 1975.

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