Un Dieu qui n’est qu’Amour

2e article d’une série de 8 sur les principales convictions et les étapes de la conversion selon l’itinéraire zundédien. Deuxième conviction qui oriente la spiritualité zundélienne : ce Dieu intérieur, Il n’est qu’Amour.

Merci de vous référer au premier article de cette série afin de situer le présent article dans son ensemble.

Ce Dieu intérieur, Il n’est qu’Amour

Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. (1 Jn 4,7-8)

L’amour n’est pas une caractéristique ou un attribut de Dieu parmi tous les autres; il est son essence, sa nature même.

C’est plutôt tous ses attributs qui sont des attributs de son amour.

La puissance, par exemple, est la puissance de son amour.

Le Dieu révélé en Jésus-Christ n’est pas un tout-puissant, qui entre autres choses, aimerait. Il est plutôt un Amour tout-puissant. (François Varillon)

Dans le deuxième chapitre de son ouvrage intitulé Je est un Autre, consacré au problème du mal, Maurice Zundel souligne qu’il y a des actions que Dieu ne peut pas poser.

Dieu ne peut contraindre. Il ne peut humilier. Il ne peut blesser. Il ne peut rejeter l’être humain.

Et l’on peut pourrait allonger la liste de tout ce que l’Amour peut ou ne peut pas faire.

L’implication des deux premières convictions de Maurice Zundel

La direction proposée par Zundel consiste à dégager toutes les implications de ces premières convictions : l’intériorité de Dieu et un Dieu qui n’est qu’Amour.

Un peu comme le faisait Edith Stein, dans une conférence de 1931 :

Si Dieu est en nous et s’Il est l’Amour, il ne peut en être autrement que nous aimions nos frères et nos sœurs, et que notre amour de nos frères et sœurs soit la mesure de notre amour de Dieu.