Dans le christianisme, le Christ est au centre de tout

Imprimer

La divinité de Jésus-Christ

Sans la divinité de Jésus-Christ, le christianisme se vide de toute substance… et le christianisme n’a pu faire de Jésus le centre de sa foi, de son amour et de son culte qu’en admettant la divinité de Jésus-Christ.

Ce n’est pas un hasard si le mot “christ” fait partie intégrante du mot “christianisme”.

Le christianisme n’est pas une « religion du livre » comme on l’entend parfois. La vie chrétienne est éminemment une vie de communion avec Quelqu’un; et cette personne, c’est le Christ.

« Ma vie, c’est le Christ » dira saint Paul.

Pour sa part voici ce qu’en pense Maurice Zundel dans son ouvrage « Pour toi, Qui suis-je », Collection « Trésors de la spiritualité chrétienne », Éditions du Jubilé, Le Sarment, 2003, 315 p. Les titres et sous-titres sont de nous. Bonne réflexion.

Le christianisme : une relation avec Quelqu’un

Dans le christianisme, c’est le Christ (…) qui est au centre de tout, c’est moins sa doctrine que sa personne qui compte. (p. 104)

Être chrétien, c’est mettre le Christ au centre de sa vie

Jésus ressuscité et apôtresOn ne peut pas être chrétien sans admettre, implicitement au moins, la divinité de Jésus-Christ.

Sans la divinité de Jésus-Christ, le christianisme se vide de toute substance… et le christianisme n’a pu faire de Jésus le centre de sa foi, de son amour et de son culte qu’en admettant la divinité de Jésus-Christ.

Nous voyons bien que Jésus joue dans la vie de saint Paul le rôle de Dieu : Jésus pour lui, c’est l’absolu, c’est le centre, c’est le tout, c’est la vie : c’est en Jésus que saint Paul triomphe de toutes ses épreuves et de la mort elle-même. (p. 106)

Dieu ici, maintenant, au-dedans

Est-il absurde de croire en la divinité de Jésus-Christ? (…) La divinité de Jésus-Christ n’a de sens que si d’abord Dieu se situe au-dedans. Et il est étonnant qu’on n’ait pas présenté le mystère de Jésus en tenant compte essentiellement de ce secret qui jaillit du cœur de Jésus : Dieu n’est pas là-haut, là-bas, après! Dieu est ici, maintenant, au-dedans de nous-mêmes. (p. 99)

Dieu est toujours déjà là, comme Augustin nous l’apprend magnifiquement dans le récit de sa conversion : « Tu étais avec moi, c’est moi qui n’étais pas avec Toi ! » (p. 100)

Le sens de l’Incarnation

L’Incarnation n’est donc aucunement une descente du ciel puisque le ciel est en nous, l’Incarnation est, comme le dit le symbole de saint Athanase, une assomption de l’humanité à Dieu, une ouverture de l’homme à Dieu, une venue de l’homme à Dieu, et c’est une faute de penser que Dieu avait à venir puisqu’il était éternellement déjà là! (p. 100)

Jésus, c’est donc l’humanité qui est venue à Dieu, l’humanité assumée en Dieu. (p. 101)

Et nous sommes instruits sur le comment de cette assomption par ce fait que notre expérience introduit déjà une perspective qui nous la rend intelligible, en quelque manière, en ce fait que nous avons, nous aussi, notre polarité en Dieu, en ce fait que nous sommes, nous aussi, aimantés vers cet Autre plus intime à nous-mêmes que le plus intime de nous-mêmes, et qui nous attend au plus intime de nous. (p. 101)

Retour en haut